Un métier humain

Entrer chez le patient, c’est découvrir et respecter son mode de vie, sa culture, ses valeurs, en étant dans l’écoute et le dialogue, avec lui, mais aussi avec sa famille et ses proches.

Être infirmier.ère à domicile, ce n’est pas que soigner. C’est aussi accompagner le patient tout au long de sa maladie, le connaître, surveiller son état de santé, l’aider à comprendre certains symptômes, l’éduquer à sa maladie et son traitement … pour lui permettre un maximum d’autonomie dans son environnement habituel. Outre son savoir et ses compétences, l’infirmier.ère à domicile apporte une présence rassurante, mais surtout son humanité.

Des soins techniques

Le métier d’infirmier.ère à domicile repose évidemment sur la qualité des soins prodigués. Il ne faut pas sous-estimer l’importance de son rôle dans l’évolution de la santé des patients.  Une large palette de soins est indispensable pour permettre le bien-être, voire le rétablissement du patient :

Les soins les plus connus à domicile sont les soins d’hygiène, les injections SC/IM, les soins de plaies, les alimentations par sonde, les soins de stomies, la gestion de l’alimentation parentérale, les prises de sang, …

Cependant, certains soins sont plus techniques. Les actes peuvent être similaires à ceux pratiqués en milieu hospitalier. Il est important, par exemple, de se former et de maîtriser l’utilisation des voies veineuses centrales (les RASC, les picc-line, …), les dialyses péritonéales, les antibiothérapies en IV, certaines chimiothérapies, les particularités des soins palliatifs, les soins de plaies complexes (VAC ou TPN, …), etc

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Un esprit collaboratif

Pour permettre des soins optimaux au patient, l’accompagnement à domicile doit associer le monde hospitalier et extrahospitalier. Des contacts réguliers avec le médecin spécialiste et le médecin généraliste sont nécessaires. L’infirmier.ère à domicile collabore avec les différents acteurs de soins de santé qui œuvrent au rétablissement du patient. Les synergies entre tous les acteurs de terrain et le travail en interdisciplinarité sont importants. Médecins, kinés, pharmaciens, aides familiales, aidants proches… Mais aussi les équipes d’accompagnement (infirmiers, psychologues et médecins de seconde ligne) qui viennent en soutien dans le cadre de soins palliatifs. Tous doivent communiquer et coexister avec le même objectif : la prise en charge globale du patient à son domicile.

« On a un rôle de courroie de transmission vers l’hôpital, vers le médecin spécialiste, vers le patient, mais également vers la famille. On s’implique. On va au-delà du soin. »

- Marina

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Un job varié

Dans ce type de métier, la routine n’existe pas : des patients, jeunes ou moins jeunes, des pathologies aigües ou chroniques, du travail interdisciplinaire, de la facturation, des réunions d’équipe, des déplacements…

« Dans ce boulot, il n’y a pas de monotonie. Il faut toujours se remettre en question, trouver des solutions pour les patients… C’est très stimulant au quotidien ! »

- Maxime

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